Certains métiers ont pour obligation de travailler en jour férié. Ces journées peuvent parfois comporter une rémunération différente qui doit être respectée par l’employeur. Voici comment sont fait les paiements pendant les jours fériés et les ponts.

La rémunération en jour férié

Quels sont les jours considérés comme fériés:

• 1er janvier,
• 28 mars 2016 (lundi de Pâques),
• 1er mai,
• 8 mai,
• 5 mai 2016 (l’Ascension),
• 16 mai 2016 (lundi de Pentecôte),
• 14 juillet,
• 15 août (l’Assomption),
• 1er novembre (la Toussaint),
• 11 novembre,
• 25 décembre (Noël)

Est-il obligatoire de travailler un jour férié?

Le salarié n’est pas en mesure de refuser de travailler un jour férié si sont employeur lui oblige. Un refus est considéré comme une absence et peut entrainer des sanctions.

Cela s’applique pour tous les jours fériés, sauf un: Le 1er mai. Cette journée est la seule qui est refusable par le salarié. (sauf bien sur pour les métiers de la santé, transport publique…).

Comment est rémunéré un jour férié? 

Toutes les journées fériés sont obligatoirement rémunérées dans des conditions habituelles. Le salaire ne peut pas être plus bas ou plus élevé (sauf si l’entreprise décide de payer plus cher ses salariés).

Mais il y a un cas qui est différent, c’est celui du 1er mai. Cette journée est normalement consacré au repos. Si le salarié accepte de travailler, alors l’entreprise devra lui payer le double de sa rémunération par heure.

Paiement pour les ponts

C’est l’entreprise qui décide si les salariés font un pont, ou le font pas. Il n’y a donc aucun droit de refus par les employés.

Si une entreprise décide de faire le pont, les heures de travail peuvent être récupérées 12 mois avent ou après cette journée.

Pour la rémunération, elle est équivalente aux heures de travail habituelles. Le salarié ne percevra pas d’augmentation ou de diminution de salaire sur ces heures.

Si vous avez des questions à ce sujet ou des informations à ajouter, dites le nous dans notre espace commentaire 😉