Devenir un chauffeur VTC

Quid à se lancer dans les prestations impliquant de conduire des particuliers d’un point à un autre, autant devenir un chauffeur VTC. Et pour cause, les taxis n’ont plus autant le vent en poupe qu’auparavant. Et au moins, la gestion de votre activité sera plus facile.

Mais attention, devenir ce genre de professionnel ne se fait pas au pifomètre. Il est quelques conditions à respecter. Le point.

chauffeur vtc

Le statut d’un chauffeur VTC

Contrairement à un chauffeur de taxi, le chauffeur vtc prend un statut d’auto entrepreneur. Et en ce sens, vous devez vous déclarer auprès des registres de commerce, souscrire une assurance RC pro, faire une demande de carte professionnelle et, depuis 2005, avoir un compte bancaire professionnel.

Néanmoins, un chauffeur VTC peut aussi être un salarié. À l’instar d’Uber, de nombreuses sociétés proposent actuellement des services de transport privé et haut de gamme de ce genre. Et ces sociétés ont besoin d’un chauffeur compétent pour la prise en charge des clients. Dans ce cas, vous n’avez pas besoin de vous déclarer en tant qu’auto entrepreneur. Néanmoins, vous devriez tout de même être soumis à une visite médicale et fournir un casier judiciaire.

Par ailleurs, il ne suffit pas d’avoir un permis de conduire pour prétendre être un chauffeur VTC.  Afin de connaitre toutes les bases de cette fonction, vous devez encore suivre près de 7 heures de formations, à renouveler tous les 5 ans, et proposé par les entreprises qui vous emploient ou des experts.

Et enfin, que vous soyez un indépendant ou non, vous devez vous immatriculer. Les frais en ce sens vous couteront dans les 170 euros. Et la demande devra être renouvelée, encore une fois tous les 5 ans. Mais sur les 2 500 euros nets mensuels que vous touchez en tant que chauffeur VTC, ce n’est pas bien chère payé.

Le rôle d’un chauffeur VTC

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On compte actuellement en France, pas moins de 15 000 chauffeurs VTC, soit largement moins que les chauffeurs de taxi. Et de nos jours, c’est un secteur d’avenir qui recrute. Mais attention, pour vous faire un nom dans ce domaine, vous devez remplir toutes les conditions imposées par les clients et les employeurs.

En termes de tenu par exemple, un chauffeur VTC ne peut se permettre la même dégaine que les chauffeurs de taxi. Il doit toujours être impeccable : cravate, casquette, costard et même pochette. Il véhicule après tout l’image de sa société.

En outre, le chauffeur VTC est bien plus qu’un simple conducteur et un fin connaisseur des trafics et des routes de sa région. Il joue à la fois le rôle de portier et de bagagiste. Le confort du client doit primer, et ce, en toute occasion. Et bien évidemment, il sera de sa prérogative d’entretenir son véhicule de fonction. Ce dernier doit toujours être impeccable et disposer de bouteille d’eau, de journaux récents, voire quelques fois d’une prise de chargeur fonctionnelle, etc.

À cela s’ajoute l’obligation de discrétion pendant tous les déplacements et le respect des horaires imposés par le client. Il en sera de même pour la convivialité : le chauffeur VCT doit toujours être souriant.